La Boite à Mômes et CinéBam , c'est aussi la possibilité de réaliser et produire des courts-métrage dont ce premier court professionnel sélectionné au Short Corner du Festival de Cannes en 2017 et primé au Festival International de Marbella (Espagne) Prix du meilleur court-métrage dramatique .
Synopsis : Vendredi soir. Un soir de détente, on boit un verre, on règle nos comptes en se disant vraiment ce qu'on ressent, le positif comme le négatif. Et puis, il y a des questions auxquelles on peut répondre et d'autres non. Une tranche de vie où différents personnages vont se croiser avant la tragédie.
Friday night. An evening off for a drink, settling accounts by telling what we feel in a positive or negative way. There are also questions you can't answer... A slice of life where different characters mingle before a tragedy.
- Le Synopsis:
Carole et Paul vivent avec leurs trois enfants dans un magnifique appartement parisien. Au fil des années, Carole découvre un mari devenu possessif, jaloux et paranoiaque. Tenir la famille sous le joug et l’autoritarisme du père est de plus en plus difficile et dangereux pour l’équilibre de la famille.
Carole and Paul live with their three children in a magnificent Parisian apartment. Over the years, Carole discovers a husband who has become possessive, jealous and paranoid. Keeping the family under the yoke and authority of the father is more and more difficult and dangerous for the balance of the family.
Note d’intention du scénario « Sous-Tension » de Mireille Fiévet.
Le court-métrage « Sous-Tension » met « en alerte » les femmes qui subiraient la violence au sein de leurs vies familiales. Il rappelle les prémices et les signes révélateurs d’une maltraitance aussi bien physique que mentale, mais aussi comment réagir face à ce fléau.
Combien d’êtres humains (la majorité étant des femmes )acceptent l’inacceptable ?
Qu’est ce qui les a amené à endurer, à se soumettre, à accepter d’être maltraité ?
La fragilité selon leurs vécu , l’éducation reçue , une accoutumance à la maltraitance dans leurs enfances, etc.. les amène à se sous-estimer pour tolérer que leurs maris les frappent, les violent, les rabaissent et nuisent au bon équilibre et fonctionnement de leur famille.
Alerter, afin de démontrer qu’attendre trop longtemps avant de réagir n’est jamais bon au risque d’un grave danger ou d’une fin tragique. « Mieux vaut prévenir que guérir ».
Ce film , me tient à cœur, ayant vu des amies, des voisines, des anonymes me témoigner les tensions vécues et les maltraitances subies par leurs compagnons.
Ce scénario prévient qu’il n’est jamais trop tard pour dire stop aux violences, qu’être dans le déni n’arrange rien. Et accepter d’être soumise, frappée pour mieux protéger les siens est une erreur cruciale et qui peut mener les uns et les autres à la mort.
Lors d’une séquence, on devine que Carole a accepté l’inacceptable trop longtemps, et son fils de 17 ans lui reproche. Dépassée par les évènements et prise au piège par l’autorité violente de son mari , elle finit par céder et accepte son sort, croyant protéger ses enfants. Se rendant compte de son erreur, elle comprend qu’elle doit le quitter définitivement pour un meilleur avenir .
Combien de familles ont été détruites de ne pas avoir su réagir avant le drame, combien de fois les femmes se sont-elles exprimés sans être comprises, par l’entourage, la police, le voisinage ? Les statistiques sont lourdes.
Certaines ont préféré se taire car incomprises et mal entourées, elles trouveront la mort au bout du tunnel alors qu’avec des cellules de discussion, certaines femmes ont passé le cap et ont pu sauver leurs vies et celles de leurs enfants.
Ce film me tient à cœur car malgré le thème difficile et violent de la maltraitance physique et psychologique, je souhaite éveiller une prise de conscience, susciter la réflexion sur la prévention sur des faits graves de société.
Note of intent for the "Under-Tension" scenario by Mireille Fiévet.
The short film "Sous-Tension" puts "on alert" women who suffer violence in their family lives. It recalls the beginnings and telltale signs of both physical and mental abuse, but also how to react to this scourge.
How many human beings (the majority being women) accept the unacceptable?
What led them to endure, to submit, to accept being mistreated?
The fragility according to their experience, the education received, an addiction to abuse in their childhood, etc. leads them to underestimate themselves to tolerate that their husbands hit them, rape them, belittle them and harm the good balance and functioning of their family.
Alert, in order to demonstrate that waiting too long before reacting is never good at the risk of serious danger or a tragic end. " Prevention is better than cure ".